L’Édito : BLABLABLA
Publié le 31/08/2022 | L'édito
Pour cette rentrée scolaire 2022, où nos enfants vont retrouver leurs amis et découvrir et rencontrer de nouvelles personnes, et où les chemins de chacune et chacun vont en croiser d’autres, après également 2 ans de crise sanitaire qui nous ont amené à interroger, redéfinir, (ré)imaginer nos solitudes et nos façons de faire relation avec l’autre, Bibouille a décidé de s’intéresser de plus près et de manière non exhaustive à la rencontre.
Animés par le langage qui construit des références communes, c’est par l’échange oral, écrit, physique, que nous rencontrons l’autre et que nous tissons une relation avec lui.
Autrement dit, cet art fabuleux de converser, qui nous permet d’à peu près nous comprendre, et de tenter la grande aventure du vivre ensemble.
Ici, pas question d’éloquence ou de fine rhétorique de salons mondains. Nous envisageons l’art de la conversation plus modestement et, comme d’habitude, en nous posant des questions qui ne méritent jamais les mêmes réponses, voire pas de réponses du tout.
Prend-on suffisamment le temps de se rencontrer ? Et de discuter ? D’ailleurs, combien de temps faudrait-il ? Écouter, n’est-ce pas donner du sens ? Pourquoi certains échanges se passent de mots ? Le silence fait-il partie de la conversation ? Peut-on l’écouter ? Dans quelle mesure les normes culturelles et de l’époque influencent-elles notre façon de converser ? Peut-on être en plus grande conversation avec soi-même qu’avec l’autre ?
Si Voltaire stipulait que le secret d’ennuyer c’est de vouloir tout dire, Paul Claudel quant à lui se réservait avec fermeté le droit de se contredire.
De mon côté je crois que la conversation ne prend que quand elle déborde, soit par excès, par effusion, soit par défaut, par un trop plein de silence, de gêne. Au fond, même quand on ne dit pas ce qu’il faut, il s’échange bien quelque chose, ce qui est bien la finalité d’une conversation.
Lucie Olivier
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