DES FOIS
Publié le 07/01/2025 | Billet d'humeur

Des fois, c’est un dimanche gris et sans lumière et pourtant on se sent tellement bien chez soi, sur un canapé ou un lit, à bouquiner ou à regarder une série.
Des fois, nos enfants vivent de belles amitiés, grandissent sans jamais cesser de s’épauler et pourtant un soir l’un frappe violemment celle qui jusqu’alors était son « amie » et tout le monde est sidéré.
Des fois, on marche vite, fort et loin pour se vider, pour expulser de la tristesse ou de la colère et une musique arrive à nos oreilles libérant des larmes face à tant de beauté.
Des fois, on pense qu’aimer nos enfants c’est les protéger et un jour on se rend compte que c’est soi, avant tout, que l’on cherchait à préserver.
Des fois, on a besoin de partir en vacances en pensant se changer les idées et c’est finalement en bas de chez soi que l’évasion vous tend les bras.
Des fois, on passe un chouette Noël avec toute sa famille, on prend ça pour un acquis et le Noël suivant il manque une personne à la tablée.
Des fois, on pense qu’on n’est pas capable de se lancer dans une nouvelle activité et pourtant les choses se mettent en place, petit à petit, et l’énergie jaillit.
Des fois, on se dit : ça y est, je suis prête, déterminée, je vais me soigner, me libérer tout va changer et finalement c’est la nième fois que l’on aura tenté.
Des fois, on pense qu’il faudra encore pas mal de temps avant de pouvoir se remettre à sortir, à s’amuser et finalement tout redevient possible, rapidement, comme on l’avait espéré.
Des fois, on apprend à connaître une personne doucement, par petites touches et à ses côtés on découvre qu’on a bel et bien changé.
Des fois, cette même relation libère en soi des trésors de créativité et on a plus qu’une envie c’est de partager, d’échanger.
À toutes ces fois qui ont jalonné mon année 2024 je dis des fois merci. J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai bouillonné mais j’ai surtout grandi.
Mais encore

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